
compagnie en résidence d'implantation territoriale à Saint Quentin (Aisne)
"Comment fraterniser quand
les héros des uns sont les bourreaux des autres ?"
1 Texte / 2 formes
Forme hors les murs (45 minutes) - création 6 février 2023
Forme plateau (1h20) - création décembre 2023
tout public • théâtre itinérant • seul en scène

9 au 12 janvier
résidence de création forme itinérante
Scène Europe (Saint-Quentin)
28 mars
2 représentations scolaires et tout public
Cormeilles en Parisis
Création forme hors les murs 2023
création forme hors les murs
06 et 10 février
10 représentations scolaires et tout public
Saint Quentin (02)
9 février à 19h - Médiathèque Maupassant
(tout public)
20 au 24 mars
10 représentations scolaires et tout public
Garges les Gonesse
lundi 16 janvier à 18h
lecture
Théâtre La Reine Blanche (Paris)
vendredi 27 janvier à 11h30
avant première
Théâtre de l'Atelier (Paris)
vendredi 13 janvier à 16h
sortie de résidence
Scène Europe (Saint-Quentin)
28 mars à 20h30 - Médiathèque L'Eclipse
(tout public)
10 février à 18h - Musée Papillon
(tout public)
Autrice
Metteuse en scène
Interprète
Collaborateur artistique
Léonora Miano
Catherine Vrignaud Cohen
Calendrier prévisionnel 23/24
création forme plateau
décembre 2023
Karine Pédurand
Scène Europe (Saint-Quentin)
janvier 2024
Huma Rosentalski
série parisienne
Théâtre La Reine Blanche (Paris)
Administration / Production
Johannah Ricouard
Diffusion / Production
Martine Bellanza
Léonora Miano est une autrice multi-primée (Fémina 2013, Grand prix littéraire d'Afrique noire 2011 pour l'ensemble de son œuvre, Goncourt des lycéens 2006…) et décorée Chevalière de l'ordre des Arts et des Lettres en 2014.
Avril 2024
2 représentations
Scène Europe (Saint Quentin)
création
Quai des arts (Argentan)
RÉSUMÉ
Que signifie se déclarer « blanc » et désigner d’autres personnes comme étant « noires » ?
Qui a décidé que « l’Afrique » se nommerait ainsi ?
Loin des formules et pensées toutes faites, « Ce qu’il faut dire » vient bousculer les mots et les récits forgés par une Europe conquérante, détisser le langage de la colonisation et du capitalisme, pour retrouver le fil de l’humain − son désir de spiritualité et de beauté.
Karine Pédurand fait entendre la parole de la romancière Léonora Miano, une parole qui se veut « un chant, une célébration » pour sortir de la victimisation et réclamer haut et fort un droit à exister, dans le passé, dans le présent et dans l’avenir.
Quelle mémoire veut-on garder vivante ?
Peut-on se libérer des assignations et être soi ?"
NOTE D'INTENTION
« Ce qu’il faut dire » sort de la pensée manichéenne pour construire une « pensée complexe » (Edgar Morin). Et c’est ça qui me semble essentiel aujourd’hui. La simplification de la réflexion amène à des opinions qui ne sont pas construites. Avec cette nouvelle création, je questionne la relation entre l’Occident et l’Afrique, la relation que nous avons à la couleur de la peau, la relation que nous avons à l’altérité, comme miroir de notre humanité. En mettant scène « Ce qu’il faut dire », je pose au centre du débat la nécessité d’une remise à plat des relations humaines, loin de toutes les formes de dominations existantes.
Co-production
Ville de Saint Quentin, Théâtre du Cormier (Cormeilles en Parisis) et Espace Lino Ventura (Garge les Gonesses)